Rap and feminism, journalism and social activism - when one complements the other, 2 mai 2020
- 02 Mai 2020
Rap and feminism, journalism and social activism - when one complements the other, 2 mai 2020
L’émergence des femmes sur la scène rap, 16/03/2020
Pour Éloïse Bouton, créatrice du média en ligne Madame Rap, l’industrie musicale a longtemps donné l’impression qu’il n’existait qu’un seul type de rap. « Dans l’imaginaire collectif, l’homme hétérosexuel à la virilité exagérée et au discours sexiste est la seule recette qui marche. »...
Rap et féminisme, journalisme et militantisme – quand l’un complète l’autre, 13/03/2020
Le féminisme et le rap courent les rues et les playlists de chacun depuis des années, et nombreux sont ceux qui affirment que les deux ne peuvent pas être associés. Détrompez-vous, c’est comme dire qu’être journaliste et militante est impossible – c’est faux. Éloïse Bouton en est la preuve. Ancienne membre de Femen et journaliste rap freelance, elle nous explique comment le rap l'a éduqué. Fondatrice de son propre site – Madame Rap, premier média français sur les artistes rap féminines qui porte un regard nouveau sur la culture urbaine, l'auteure de Confession d'une ex-Femen nous a accordé du temps pour discuter de ces sujets qui restent incompris...
Sexisme dans le rap ? Entre acharnement et réalité, 08/03/2020
Pourquoi le rap féminin est en retard en France, 04/02/2020
"En toile de fond, il y a tous les stigmates dont souffre le rap: c’est misogyne, ça vient de la banlieue... Ça pénalise les femmes par rebond”, reprend Eloïse Bouton..."
Le rap féminin reste en marge en France, malgré les talents, 04/02/2020
“En toile de fond, il y a tous les stigmates dont souffre le rap: c’est misogyne, ça vient de la banlieue... Ça pénalise les femmes par rebond”, reprend Eloïse Bouton...
Le rap féminin reste marginal en France, malgré les talents, 04/02/2020
"J'en ai marre qu'on me dise qu'il n'y a pas de femmes dans le rap", proteste Eloïse Bouton, fondatrice de Madame Rap, média en ligne dédié aux femmes et LGBT+ dans le hip-hop. Le retard français est "assez mystérieux, dit-elle à l'AFP, car les talents ne manquent pas. Et dans les concerts, il y a des femmes!".
La jeune génération des rappeuses qui percent, 04/02/2020
"J'en ai marre qu'on me dise qu'il n'y a pas de femmes dans le rap", proteste Eloïse Bouton, fondatrice de Madame Rap, média en ligne dédié aux femmes et LGBT+ dans le hip-hop. Le retard français est "assez mystérieux, dit-elle à l'AFP, car les talents ne manquent pas. Et dans les concerts, il y a des femmes!"
Rap en France : malgré les talents, où sont les filles ?, 04/02/2020
"Elles sont souvent hyper complètes", souligne Eloïse Bouton. "On les a boudées alors elles ont tout appris toutes seules. Très jeunes, elles ont une identité super forte". Selon elle, les maisons de disques "signent des rappeuses mais les formatent. On leur demande de gommer leur colère, ou on leur demande un relooking"...
"Le risque aujourd'hui, c'est de faire du marketing féministe", 22 décembre 2019
Interview pour la radio suisse RTS sur l'homophobie dans le rap, 9 décembre 2019
Écouter le podcast (à partir de 4'46)
"Homophobie et rap, en voix de guérison ?", interview pour le magazine suisse LGBT+ 360°, 4 décembre 2019
"En France, ça met toujours du temps à venir, parce qu’on est en retard sur ces sujets de manière globale, affirme Éloïse Bouton. Comme les questions de genre sont arrivées en décalage dans la société, les problématiques d’orientation sexuelle arrivent aussi plus tard, y compris dans le rap. Par exemple, il n’y a toujours pas de rappeurs stars qui ont fait leur coming-out..."
Conférence "Rap et femmes : des stéréotypes à déconstruire" à L'Autre Canal à Nancy, 19 novembre 2019
Alors que le rap est le genre musical le plus écouté sur les plateformes de streaming en France depuis des années, il reste souvent perçu par les médias grand public et dans l’inconscient collectif comme la musique la plus misogyne qui existe. Pourquoi ces clichés ont-ils la dent dure et quelles sont leurs conséquences ? Et si le rap était en fait un espace de liberté pour les femmes ? Peut-on être féministe et aimer le rap ? Le sexisme n’est pas toujours là où on le croit…
Le rap français, une relation compliquée avec ses rappeuses ?, 12 novembre 2019
Pour la première fois, la tête d'affiche de Hip-Hop Symphonique, mardi à la Maison de la Radio, sera une femme, Chilla, rappeuse et symbole, aussi, de la rareté des têtes d'affiche féminines dans le rap. À qui la faute ?...
Lire l'article sur francetvinfo.fr
Madame Rap lance sa résidence itinérante en Seine-Saint-Denis !
D’octobre 2019 à juin 2020, Madame Rap propose des actions axées sur les rappeuses et les questions d’égalité femmes-hommes et LGBT+ dans des salles du 93.
Cette résidence itinérante s’articule autour de différentes actions :
DES OPEN-MICS RAP NON-MIXTES
Ces soirées micro ouvert gratuites sont dédiées à des rappeuses qui s’identifient comme femmes, non-binaires ou trans.
DES CONCERTS DE RAPPEUSES
Les objectifs de ces concerts sont de :
faciliter l’identification de rappeuses par les salles ;
proposer une communication non-sexiste et non-LGBT+phobe ;
favoriser la rencontre et les échanges entre rappeuses ;
encourager l’intégration de rappeuses dans une programmation de rap dit « masculin », et non uniquement dans le cadre de plateaux de femmes.
DES ATELIERS DE SENSIBILISATION AU SEXISME ET AUX LGBT+PHOBIES
Des ateliers d’écriture rap pour les jeunes publics/scolaires
Animés par des rappeuses, ces ateliers visent à :
sensibiliser des jeunes publics/scolaires à des textes de rap non-sexistes et non-LGBT+phobes ;
proposer des exercices de réécriture et d’écriture de chansons ;
écrire un morceau qui ne soit ni sexiste ni LGBT+phobe.
Des ateliers de DJing et de beatmaking pour les enfants
Animés par des beatmakeuses et femmes DJs, ces ateliers visent à initier es enfants au DJing/beatmaking et à :
présenter les origines de ces pratiques ;
donner des bases techniques et autonomiser les participantes ;
créer un mix/un morceau ;
démontrer que le DJing et le beatmaking ne sont pas des pratiques réservées aux hommes !
Des formations pour les professionnel·le·s des lieux
Ces formations menées auprès des professionnel·le·s des salles qui accueillent la résidence visent à :
apprendre à accueillir les rappeuses ;
mettre en place des dispositifs face à d’éventuelles violences sexistes/LGBT+phobes en interne ;
mettre en place une communication non-sexiste et non-LGBT+phobe (développer des supports de communication non stigmatisants, veiller à être inclusifs et à respecter la parité dans la programmation…) ;
fournir des outils pour combattre les clichés dans le hip hop et promouvoir un « autre » rap, non sexiste et pluriel.
DES CONFÉRENCES ET DES TABLES RONDES QUI DÉTRICOTENT LES STÉRÉOTYPES
Chacune de ces actions vise à ancrer une réflexion et des changements sur le long terme :
démontrer que le rap n’est pas la musique la plus sexiste et LGBT+phobe qui existe ;
arrêter de considérer que la pratique et la réception du rap sont réservées aux hommes/aux hétérosexuel·le·s ;
visibiliser les rappeuses professionnelles et émergentes ;
lutter contre les discriminations et les stéréotypes sexistes et LGBT+phobes ;
défendre l’égalité femmes-hommes, la parité et l’inclusivité.
Les actions de la résidence se dérouleront dans différentes salles du MAAD 93 (réseau de musiques actuelles amplifiées en développement en Seine-Saint-Denis) :
Le 2 Pièces Cuisine au Blanc-Mesnil ;
Mains d’Œuvres à Saint-Ouen ;
Le Chapiteau de La Fontaine Aux Images à Clichy-sous-Bois ;
La Maison Populaire à Montreuil ;
La Pêche à Montreuil ;
Le 6b à Saint-Denis ;
et aussi à la MC93 à Bobigny.
Cette résidence est soutenue par le Conseil Départemental de Seine-Saint-Denis et le Commissariat général à l’égalité des territoires de Seine-Saint-Denis.
Carte blanche à Madame Rap au 2 Pièces Cuisine au Blanc-Mesnil, 9 novembre 2019
Dans le cadre de sa résidence itinérante en Seine-Saint-Denis, Madame Rap vous donne rendez-vous samedi 9 novembre 2019 à 19h au 2 Pièces Cuisine au Blanc-Mesnil pour une soirée 100 % rappeuses !
19h : Table ronde "Le rap est-il dangereux pour les jeunes ?"
Sexisme, violence, apologie de la drogue et culte de l’argent … Le rap, décrié depuis quarante ans pour sa prétendue influence néfaste sur notre jeunesse, serait responsable de nombreux maux.
Alors que cette musique représente depuis plusieurs années les meilleurs ventes de disques en France, nous explorerons les raisons de ces stigmates persistants en évoquant les textes et les clips de rap ainsi que les images véhiculées par les artistes. Nous nous interrogerons également sur les clichés récurrents auxquels les rappeuses sont confrontées et sur l’impact de la culture dominante sur le rap et son jeune auditoire. En effet, la publicité, les séries, les jeux vidéo et le porno ne seraient-ils pas plus nuisibles que le rap pour les jeunes ? Et de manière plus globale, peut-on dire que l’art est dangereux ?
Avec :
Bettina Ghio, docteure en littérature et civilisation françaises, enseignante en lycée, chargée de cours à l’université Paris 3 et autrice de Sans faute de frappe : rap et littérature (Les mots et le reste, 2016) ;
Tracy De Sà, rappeuse ;
Ouafa Mameche, journaliste musicale (Abcdrduson et OKLM).
Modération : Éloïse Bouton (Madame Rap).
20h30 : Concert de Tracy De Sà
21h30 : Concert de Sianna
Interview dans l'émission Bad Buzz Records "Le rap dans les médias Part.6" diffusée sur LFM Radio, 1er juillet 2019.
Réécouter l'interview sur Soundcloud (à partir de 18'36)
Coordination de la cérmonie des OUT d'or 2019, mars-juin 2019
Les OUT d’or, événement organisé par l'AJL (Association des Journalistes LGBTI) qui célèbre la visibilité des personnes LGBTI (lesbiennes, gays, bi·e·s, trans et intersexes), sont de retour pour une troisième édition du 19 juin au 3 juillet 2019 à Paris !
Éloïse Bouton, l’ex-Femen condamnée pour exhibition sexuelle, saisit la CEDH, 11 juin 2019
La militante féministe Eloïse Bouton, définitivement condamnée pour exhibition sexuelle lors d'une action seins nus, au sein des Femen dans l'église de la Madeleine en 2013 à Paris, a saisi la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH), a annoncé mardi son avocat...
Lire l'article sur le site du Parisien
Conférence "Rap : y’a-t-il une place pour les femmes ?" à Cergy, le 23 mai 2019
Organisée par l'asso La Ruche, Le Combo 95, la Ville de Cergy et l'association Essec&bab dans le cadre du Cergy Street Festival.
La conférence est suivie d’une discussion avec le collectif Call Me Femcee et d’un showcase de la rappeuse tunisienne Medusa TN.
► Alors que le rap représente le plus grand nombre de ventes de disques en France depuis des années, il reste souvent perçu par les médias grand public et dans l’inconscient collectif comme la musique la plus misogyne qui existe. Pourquoi ces clichés ont-ils la dent dure et quelles sont leurs conséquences ? Et si le rap était en fait un espace de liberté pour les femmes ? Peut-on être féministe et aimer le rap ? Le sexisme n’est pas toujours là où on le croit…
Conférence sur racisme, sexisme et classisme à l'Université Paris 13 à Villetaneuse, 9 avril 2019
"Dans le prolongement de la semaine pour l'égalité, l’Université Paris 13 propose une rencontre avec Éloïse Bouton et D’ de Kabal, qui travaillent depuis des années sur les questions du consentement, des violences et de la sexualité.
Ils fondent ensemble un média pédagogique, House of Consent, afin d’informer et d'accompagner sur ces questions et d’interroger les liens qui existent entre elles.
Ils orienteront leur réflexion sur les discriminations en tous genres et s'intéresseront notamment à la manière dont sexisme, racisme et classisme, peuvent s'imbriquer dans les rapports de séduction et se retrouver à l’œuvre dans notre intimité.
*Eloïse Bouton, journaliste indépendante a fondé Madame Rap, premier média en France dédié aux femmes dans le hip-hop.
*D' de Kabal - musicien, écrivain, metteur en scène - crée son spectacle, Félûres, le silence des hommes, au théâtre national de La Colline du 20 mars au 13 avril."
Interview par le Collectif Hip Hop Féminin dans le cadre du Printemps Libertaire, 30 mars 2019
Interview par le collectif Les Culottées sur la radio Raje, 1er avril 2019
Écouter l'interview à partir de 44'53
Le rap n'est pas l'enfer des femmes, 28 mars 2019
Eloïse Bouton a fondé Madame Rap, « premier média en France dédié aux femmes dans le hip hop » en janvier 2016, « parce que le silence, de mise dans les médias traditionnels, sans doute par paresse, ne reflétait en rien l’activité des femmes dans le rap. Or, il y a un sacré vivier », mais peu accompagné d’un point de vue artistique.
Dans l’édito qui ouvre le site, la jeune journaliste, « féministe et fan de hip hop », explique : « Sur fond de racisme latent, de mépris ou d'ignorance de cette culture, la société nous apprend que le rap est la pire des musiques pour les femmes… Il ne s’agit pas d’être dans le déni en prétendant que tout va bien. Entre 22% et 37% des paroles de rap sont misogynes et 67% objectivent sexuellement les femmes »..
Lire l'article sur le site de la Fabrique Culturelle de la Sacem
Conférence "Le rap et les femmes, des stéréotypes à déconstruire" pour des lycéens organisée par Da Storm à Paloma à Nîmes, 22 mars 2019
"Les premières artistes que j’ai vues traiter du plaisir féminin et du harcèlement étaient des rappeuses",7 mars 2019
Le dossier "Genre et arts" s’ouvre aujourd’hui au monde de la musique, et spécifiquement à un style souvent taxé de sexisme: le rap. Éloïse Bouton est une journaliste et militante féministe, passée par les organisations Osez le Féminisme et Femen. Elle a créé les médias House Of Consent et Madame Rap. Le premier vise à sensibiliser sur les notions de consentement et de violences; le second met en avant des rappeuses du monde entier. Éloïse Bouton soutient la thèse que le rap n’est pas plus sexiste que la société, et qu’il peut même constituer un allié de choix pour le féminisme. Entretien fleuve, depuis Paris.
Lire l'interview sur Jet d'Encre
House of Consent interroge les liens entre sexualité et violence, 4 mars 2019
House of Consent, un média pédagogique sur le consentement, 18 février 2019
Nouveau venu dans le monde des médias, House of Consent affiche un objectif fort : éliminer toute forme de violence de notre quotidien...
Table ronde "Les femmes dans l'industrie musicale" à Sciences Po Paris, 5 février 2019
En présence de :
• Chilla, artiste
• Éloïse Bouton, journaliste, fondatrice de Madame Rap
• Mathilde Cottebrune, directrice du développement international, Universal Music France
• Sébastien de Gasquet, secrétaire général, Universal Music France
• Faustine Kopiejwski, journaliste, co-fondatrice de Cheek Magazine
• Sophie Rosemont, journaliste, autrice de Girls Rock
• Réjane Sénac, politiste, directrice de recherche CNRS au Cevipof Sciences Po, membre de Présage.
Conférence sur les violences, la sexualité et le consentement à l'Université Paris 13 à Villetaneuse, 29 janvier 2019
Respectivement journaliste freelance, militante LGBT+ et artiste, Éloïse Bouton* et D’ de Kabal* travaillent depuis des années sur les questions de violences, de sexualité et de consentement.
Ils fondent ensemble un média pédagogique, House of Consent, afin d’informer et d'accompagner sur ces thématiques et d’examiner les liensqui existent entre elles. Cette rencontre sera l’occasion de découvrir leur démarche et de s’interroger avec eux sur les rapports de domination qui régissent, souvent à nos dépens, notre intimité et notre sexualité.
*Eloïse Bouton, journaliste indépendante a fondé Madame Rap, premier média en France dédié aux femmes dans le hip hop.
*D' de Kabal - musicien, écrivain, metteur en scène - crée son prochain spectacle, Félûres, le silence des hommes, au théâtre national de La Colline au mois de mars.
Interview, 28 janvier 2019
Madame Rap, entretien en musique, 26 janvier 2019
Si vous ne connaissez pas Madame Rap, c’est le moment de vous y intéresser. Madame Rap, c’est le premier média en France, depuis 2015, dédié aux femmes dans le hip hop. Connaissant le Tumblr depuis quelques mois, nous avons contacté Eloïse Bouton, sa créatrice, journaliste et militante féministe, afin de lui poser quelques questions...
Lire l'interview sur Beat à l'air
20 ans après Diam's, où sont passées les femmes dans le rap ?, interview dans I-D, 21 janvier 2019
En 2015, Eloïse Bouton, militante féministe et journaliste, crée le site Madame Rap, dédié aux femmes dans le hip-hop, pour "remplir un vide. Je constatais un décalage entre ce que je pouvais voir ou écouter et la manière dont les rappeuses étaient représentées dans les médias généralistes, même spécialisés." Et 2015 n'est pas une borne anodine. Elle marque le début du "nouvel âge d’or" du rap que nous vivons aujourd'hui...
Interview pour Welcome to the Jungle, 19 janvier 2019
Le portrait Jeudi Oui d'Éloïse Bouton, militante féministe et journaliste indépendante, ancienne membre de Femen, fondatrice de Madame Rap et co-fondatrice de House of Consent !
Les femmes haussent le son 3 : elles sont (presque) là !, table ronde organisée par H/F Bretagne et les Transmusicales de Rennes, 8 décembre 2018
Cette table ronde permettra de les connaitre et donc de mettre en lumière quelques-unes de ces femmes invisibles. Quelles sont les stratégies qu’elles ont mises en œuvre ? Quels sont les obstacles encore à faire tomber ? Comment s’emparer ensemble des outils qu’elles ont construit pour faire avancer efficacement l’égalité dans notre secteur ?...
Consentement : "Apprendre à dire non, ça change son rapport au monde", 4 décembre 2018
Avec leur nouveau média House of Consent, Eloïse Bouton et D' de Kabal veulent offrir des outils pour éradiquer toute violence de nos quotidiens. Ils montrent aussi que le consentement est au cœur de tout...
Invitée de l'émission Hip Hop Stourm diffusée sur Radio U à Brest, 1er novembre 2018
Écouter le podcast de Hip Hop Stourm
Éloïse Bouton, Madame Lutte, 25 octobre 2018
Autrice, journaliste, militante féministe... Depuis son adolescence aux environs de Paris et ses études à Tours, elle s’est intéressée à la violence et au sexisme de notre société jusque dans les pratiques artistiques...
Lire l'article sur La Tribune de Tours
Participation à la pièce de théâtre MADAM#2 au Carré d'Art à Nîmes, 20 octobre 2018
"Manuel d'Auto Défense À Méditer MADAM#2 - FAIRE LE MUR", une pièce sur les femmes street artistes conçue et mise en scène par Hélène Soulié.
Texte : Marie Dilasser
Avec : Mounya Boudiaf (comédienne) et Éloïse Bouton (experte)
Regard sociologique : Aurélie Marchand
© Marie Clauzade
Membre du comité artistique de STRI-IT
STRI-IT est un incubateur d’artistes qui résulte de l’association de YouTube et du Studio des Variétés et propose un accompagnement d'un an à 10 artistes émergent.e.s de la scène hip hop.
Avec House of Consent, Éloïse Bouton questionne les liens entre violence et sexualité, 7 septembre 2018
House of Consent est une toute nouvelle plateforme en ligne pensée comme un outil d’éradication de la violence du quotidien, permettant une sexualité plus épanouie. Nous avons discuté avec la journaliste Éloïse Bouton, cofondatrice de ce site...
"Femmes de" présumés agresseurs, 12 février 2019
"J'ai décidé de quitter mon mari. J’ai le cœur brisé en pensant à toutes les femmes qui ont terriblement souffert de ces actions impardonnables." Tels sont les mots de Georgina Chapman en octobre 2017, alors que son époux Harvey Weinstein fait face à une vague d’accusations de viol et d’agression sexuelle. Mais la styliste et actrice britannique demeure une exception. Car quand on s’intéresse aux (ex) femmes de personnalités accusées de violences physiques ou sexuelles, on se rend compte qu’elles se positionnent souvent comme leurs meilleures alliées...
Quand les vidéos violentes d'enfants nous divertissent, 5 février 2019
400 heures de vidéos. Tel est le contenu mis en ligne chaque minute sur YouTube. Parmi elles, fleurissent régulièrement des scènes d’enfants dont on rit volontiers. On s’extasie devant leurs exploits ou on a mal pour eux quand ils chutent. Que nous raconte cette tendance très en vogue et qu’est-ce que la consommation de ces images nous dit sur nous-mêmes ?...
Et si on prenait notre sexualité au sérieux ?, 29 janvier 2019
A notre époque, tout est sexuel. Dans nos discussions, dans l’espace public et les médias, qui proposent tous leur rubrique sexo, la sexualité est omniprésente. À longueur d’articles, on est invité à "pimenter" notre sexualité avec des objets dédiés aux plaisirs, des partenaires changeants au gré de nos humeurs, en s’adonnant à la sexualité à plusieurs durant nos week-ends, ou en s’inspirant de nouveaux "héros" aussi douteux que problématiques, tel que Christian Grey (50 shades du même nom)...
On ne peut pas être toxique tout seul, 22 janvier 2019
Un ami qui devient agressif dès qu’il a un coup dans le nez, une maman qui nous reproche de ne jamais lui téléphoner, une ancienne copine de classe qui nous sollicite uniquement quand elle va mal, un tonton raciste qui débite des horreurs à chaque repas de famille… Nous avons toustes dans notre entourage des proches qui abusent, ont des comportements qui nous dérangent, nous mettent mal à l’aise, mais à qui l’on passe tout au nom de notre relation et de l’affection qu’on leur porte...
Je ne suis pas raciste..., mais j'ai des préférences, 15 janvier 2019
Tout le monde – ou presque – a un.e ami.e qui n’est pas raciste. Un.e ami.e très sympa et bienveillant.e. Adepte de voyages exotiques et toujours prompt.e à se "frotter à l’autochtone". Mais combien de fois nous retrouvons-nous habité.e.s par la gêne et la honte à l’écoute de ses récits de voyages et de ses "conquêtes amoureuses" ?...
Médias et violences sexuelles, un problème de mots ?, 17 décembre 2018
Par pudeur, gêne, indélicatesse, sexisme ou manque de formation sur ces questions, les médias grand public adoptent souvent un traitement et un vocabulaire problématiques pour parler des violences sexuelles. A leur insu, ils contribuent alors à relayer et perpétuer la violence subie par les victimes...
Masturbation, outil d'émancipation sexuelle ou de domination ?, 10 décembre 2018
Anormale, honteuse, amorale… Honnie depuis la nuit des temps, la masturbation est aujourd’hui devenue un outil d’émancipation sexuelle et une revendication féministe. Mais l’est-elle véritablement ?...
Quand non voudrait dire oui, 3 décembre 2018
« No means no ». C’est ce que nous ont appris les nombreuses campagnes contre le viol depuis les années 1990. Pourtant, dans l’intimité, certaines femmes verbalisent parfois un « non » de principe, qui serait censé signifier « oui ». Pour quelles raisons ? Et quelles sont les conséquences de ce faux « non » ?...
Le mythe de l'érection, 12 novembre 2018
Dans notre société, l’érection est présentée comme la condition sine qua non du rapport sexuel. Cependant, on peut – par excès de prudence – s’interroger sur le bien-fondé d’une idée hétérocentrée et phallocentrée de la sexualité qui se focalise sur la tension du nerf érectile de monsieur. Quels sont les réels enjeux de l’érection ? Qu’en pensent les hommes ? Et les femmes ?
Héros masculins, modèles toxiques, 22 octobre 2018
Les hommes parlent peu des sujets qui piquent. On sait qu’ils se construisent derrière un mur silencieux, qui cache les réponses à des questions qu’ils n’osent que trop rarement formuler : leur intimité, la façon dont ils se sont construits, la solitude coupable de la masturbation, la peur de ne pas embrasser la figure du « vrai homme », partition essentielle pour être en phase avec les privilèges de leur genre…
Les violences au sein des groupes militants, 15 octobre 2018
Féministes, antiracistes, écologistes, LGBT+ ou humanistes, les associations militantes, qui prônent des valeurs de respect et d’égalité, n’échappent pourtant pas aux logiques de domination dans leur fonctionnement interne. Alors, comment faire quand des espaces présentés comme « safe » produisent de la violence ?
Simuler pour ne pas dire non ?, 1er octobre 2018
Mensonge anodin, stratégie d’évitement ou volonté d’empathie, la simulation sexuelle est traditionnellement perçue comme un comportement dit « féminin ». Car quand les hommes feignent l’orgasme, cela questionne bien au-delà de leur simple absence de plaisir, mais remet en cause tout un système…
La violence des femmes sous silence, 20 septembre 2018
Aileen Wuornos, Nannie Doss, Élisabeth Bathory… Connaissez-vous ces noms ? Si ce n’est pas le cas, rien d’étonnant. Si au contraire, vous avez déjà entendu parler de ces serial killeuses, sachez que ces femmes rendues célèbres par leur actes violents font figure d’exception. En effet, depuis toujours, notre société rechigne à parler de la violence des femmes, qu’elle soit physique, sexuelle ou psychologique...
Ce que cachent les préliminaires, 10 septembre 2018
Ah, les préliminaires… Ce concept apparu au milieu des années 1980, avec pour mission de rallonger le temps entre le début du rapport sexuel et la pénétration. Enfin, les femmes seraient prises en compte dans leur sexualité et se verraient octroyer le droit de jouir, comme les hommes. Euh, vraiment ?...
Après avoir travaillé pendant des années sur les questions du consentement, des violences et de la sexualité, nous sommes arrivés au constat que la violence était présente dans tous les aspects de la vie, tout le temps, même là où on ne la voyait pas et qu’elle était souvent responsable de nombreux dysfonctionnements et souffrances dans notre intimité et nos relations aux autres. Nous avons alors émis le projet fou d’essayer de vivre une vie sans violence, en commençant par apprendre à l’identifier et à la traiter en temps réel.
Nous sommes Éloïse Bouton et D’ de Kabal, une femme blanche queer et un homme noir hétérosexuel, discriminé.e chacun.e à son endroit. Nous avons été victimes de violences et nous avons pris la mesure de leur impact sur la construction de notre intimité. Pour devenir, il faut d’abord être, nous sommes House of Consent.
House of Consent (HOC) est un espace safe qui vise à informer et accompagner sur la sexualité, le consentement, les violences et les liens qui peuvent exister entre ces trois formes d’interactions. Car nous sommes là pour témoigner que si la quête est difficile, elle est possible, et surtout que le chemin en vaut la peine.
À suivre ...
Voir le site de House of Consent
Table ronde sur la place des femmes dans le rock et le hip hop, 24 août 2018
Dans le sillage d’une actualité encore bouillonnante, l’IDéal invite le collectif international She Said So pour s’interroger collectivement sur la place des femmes dans le rock et le hip hop en revenant sur l’histoire parallèle de ces deux courants émancipateurs, revendicateurs et parfois subversifs...
Débat sur la place des femmes dans le hip hop à Namur en Belgique, 25 août 2018
Depuis sa naissance à la fin des années 70 dans les quartiers du Bronx new-yorkais en feu, la culture HipHop est apparue comme une culture essentiellement masculine. Mais avec le temps, les femmes ont su prendre leur place dans ce milieu, et de nombreuses artistes féminines récoltent aujourd’hui un succès amplement mérité...
Le rap est-il devenu le nouveau standard français ?, 17 août 2018
Peut-on aimer IAM et PNL ? Wu Tang Clan et Migos ? Nekfeu ou Kaaris ? Ou les premiers parlent-ils aux parents, les seconds aux enfants ? Comment les labels et les artistes jouent sur l’effroi parental ? Quels sont les nouveaux codes du rap ?...
"Le rap c'est pas ce qu'on aimerait nous faire croire", 29 juillet 2018
Interview pour le projet Urbaines de l'association nancéienne Yaka Fokus.
Chilla, femme de rap, interview, 24 juillet 2018
À 24 ans, Chilla explose dans le rap depuis la sortie de son album Karma. Entre coups de gueule féministes et textes plus intimes, la rappeuse se fait une place dans un univers très masculin...
"Madame Rap, balance ton corps", juin 2018
"Ce que Madame Rap cherche, c’est de rendre visibles les minorés, les non-entendus, ceux que l’on n’écoute pas; mettre en lumière la plura- lité des humains. C’est comme ça que l’on œuvre pour conquérir l’égalité des conditions. Il s’agit de rééquilibrer, de combler l’asymétrie qu’il y a entre la norme dominante et les atypiques. Créer de nouveaux modèles et de nouveaux repères avec lesquels les gens vont grandir et s’éduquer. "
Rap : mélange des genres, 15 juin 2018
Si les figures queer s’affirment dans le hip-hop américain depuis plusieurs années, elles peinent encore à se montrer en France, où les questions d’identités sexuelles restent largement taboues. Panorama.
Pourquoi je suis féministe et j'aime le rap, conférence chez le disquaire Badseeds Recordshop organisée par l'association Boogie Down dans le cadre du festival Uptown Sessions, 8 juin 2018